Les maisons du village de Nevers Bienvenue dans le premier quartier du village de Nevers, 1454 |
|
| Quelques textes poétiques | |
| | Auteur | Message |
---|
Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Quelques textes poétiques Jeu 12 Jan - 22:17 | |
| Dans la bibliothèque, un livre... banal, non?!!! Mais, seul dieu sait pourquoi, c'est celui là que vous avez ouvert. A l'intérieur, écrit de la main de Kev, quelques textes. Cependant, peu, voire aucun, ne sont de lui!!! A moitié effacé sur la première page, vous arrivez à déchiffrer:
Dans ce recueil, je mettrais les textes des troubadours que j'apprécie. A vous, qui lisez ces quelques lignes, je tiens à vous faire découvrir, ou redécouvrir, les mots de ces gens qui savent nous procurer des émotions uniquement par leur verbe. Il y aura dans ce grimoire toujours de la place pour que vous puissiez ajouter les vôtres. | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Jeu 12 Jan - 22:24 | |
| En haut de la page est noté "à Manga. Mes sentiments avant que tu ne me brusques. Merci à toi."
Le premier pas, J'aimerais qu'elle fasse le premier pas. Je sais que cela ne se fait pas. Pourtant j'aimerais Que ce soit elle qui vienne à moi, Car, voyez vous, je n'ose pas Rechercher la manière De la voir, de lui plaire, L'approcher, lui parler, Et ne pas la brusquer, Lui dire des mots d'amour Sans savoir en retour Si elle m'aimera Ou refusera ce premier pas.
Le premier pas, J'aimerais qu'elle fasse le premier pas. On peut s'attendre longtemps comme ça. On peut rester Des années à se contempler Et vivre chacun de son coté. Je la rencontrerais Au bas de l'escalier, Puis, comme tous les jours, Elle me dira : "Bonjour". Seulement cette fois, Elle me prendra le bras, Me conduira dans sa maison Ou nous ferons
Le premier pas d'amour, Dans son lit, jour après jour. Elle me dévoilera son corps, Me donnera tous les remords De n'avoir pas dit plus tot le premier mot. Le premier mot, J'aimerais qu'elle dise le premier mot. La nuit j'en rêve et c'est idiot. Si elle voulait Seulement me faire signe tout bas, Alors je ferais je crois Le premier pas.
Claude-Michel Schönberg, A.Boublil | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Jeu 12 Jan - 23:57 | |
| Aux fumiers de la première heure Qui font la loi comme elle leur plaît Qui bourrent le mou de l'électeur Pour se poser le cul dans un palais
Puisque ces gens ne s'emmerdent plus A faire VIP pour pointer Crois-moi s'ils se sont bougé le cul C'est qu'il y avait de quoi flipper
Vous me faites plus gerber que rire Grands ripoux de la nation Les deux pieds dedans pour en sortir Vous avez mis le pacson.
Escrocs, pourris, bon à rien Vous qui rêvez d'être des gens biens Devenez la Rolls du citoyen, Devenez politicien.
Bien touché mais intouchable Un élu ne craint rien ni personne C'est toujours propre et impeccable L'immunité c'est comme la bonne
Ca re-blanchit en permanence Z'ont tous un ravalement d'avance Ca va aux douches ou aux séances Tout dépend de l'importance
Y'a pas de miracle à attendre Des larrons qui gouvernent Pense qu'ils bien connaissent bien la chanson S'ils sont là c'est qu'ils l'aiment.
Escrocs, pourris, bon à rien Vous qui rêvez d'être des gens biens Devenez la Rolls du citoyen, Devenez politicien.
T'étonne pas si ça cartonne Un peu partout sur la planète Y'a pas qu'ici qu'ils se la donnent Ni que la justice s'achète
Pour une fois qu'on a des champions Qui assurent en compétition Ca devrait bicher dans les maisons Autant qu'à Matignon
Quand une baston ou une bagnole T'expédie à Fleury Quelques milliards pour un guignol C'est une loi d'amnistie.
Escrocs, pourris, bon à rien Vous qui rêvez d'être des gens biens Devenez la Rolls du citoyen, Devenez politicien. Député c'est déjà cher Alors président je te dis pas Faut des biftons par container Et un pote Secrétaire d'Etat.
Imagine moi pour me présenter Le nombre d'auto-radios volés De bouteilles à déconsigner De pétards à dealer.
C'est pas demain qu'y aura une zone Au top des forfaitures C'est trop d'boulot de signer des tonnes De passeports, de fausses factures.
Escrocs, pourris, bon à rien Vous qui rêvez d'être des gens biens Devenez la Rolls du citoyen, Devenez politicien.
A ces mecs que j'aime autant Que les instits, les macs, les rasés Je voudrais dire qu'une vieille rage de dent M'effraie moins que leur sincérité.
C'est pas que je sois dur à la douleur Seulement la haine que j'ai dans l'coeur Faut que je préfère le mal à la peur, Les loubs aux arnaqueurs.
Ils se mettent sur la gueule c'est sûr, Ca lutte aux premières places On devient pas comme ça une enflure Ni un bon dégueulasse.
Escrocs, pourris, bon à rien Vous qui rêvez d'être des gens biens Devenez la Rolls du citoyen, Devenez politicien.
Soldat Louis | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Sam 14 Jan - 1:53 | |
| Un troisième, dans la langue angloise
The Unforgiven II
Lay beside me, tell me what they've done Speak the words I wanna hear, to make my demons run The door is locked now, but it's open if you're true If you can understand the me, than I can understand the you
Lay beside me, under wicked sky The black of day, dark of night, we share this paralyze The door cracks open, but there's no sun shining through Black heart scarring darker still, but there's no sun shining through No, there's no sun shining through No, there's no sun shining...
What I've felt, what I've known Turn the pages, turn the stone Behind the door, should I open it for you.... What I've felt, what I've known Sick and tired, I stand alone Could you be there, 'cause I'm the one who waits for you Or are you unforgiven too?
Lay beside me, this won't hurt I swear She loves me not, she loves me still, but she'll never love again She lay beside me, but she'll be there when I'm gone Black heart scarring darker still, yes she'll be there when I'm gone Yes, she'll be there when I'm gone Dead sure she'll be there...
What I've felt, what I've known Turn the pages, turn the stone Behind the door, should I open it for you.... What I've felt, what I've known Sick and tired, I stand alone Could you be there, 'cause I'm the one who waits for you Or are you unforgiven too?
Lay beside me, tell me what I've done The door is closed, so are you're eyes But now I see the sun, now I see the sun Yes now I see it What I've felt, what I've known Turn the pages, turn the stone Behind the door, should I open it for you.... What I've felt, what I've known Sick and tired, I stand alone Could you be there, 'cause I'm the one who waits, The one who waits for you....
Oh what I've felt, what I've known Turn the pages, turn the stone Behind the door, should I open it for you.... (So I dub thee unforgiven....) Oh, what I've felt.... Oh, what I've known.... I take this key (never free...) And I bury it (never me...) in you Because you're unforgiven too.... Never free.... Never me.... 'Cause you're unforgiven too.... Oh
Metallica
Etends-toi à mon côté, dis-moi ce qu'ils ont fait. Dis les mots que je veux entendre, pour faire fuire mes démons. La porte est fermée à présent, mais elle est ouverte si tu es franche. Si tu peux comprendre le moi, comme je comprends le tu.
Etends-toi à mon côte, sous le ciel chargé. Le noir du jour, pénombre de la nuit, nous partageons cete paralysie. Les fissures de la porte s'ouvrent, mais aucun soleil ne brille au travers. Le coeur noir toujours plus sombre, mais aucun soleil ne brille au travers. Non, aucun soleil ne brille au travers Non, aucun soleil ne brille...
Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Tourne les page, tourne la pierre Derrière la porte, dois-je l'ouvrir pour toi... Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Malade et fatigué,je restes seul Puisses-tu être là, car je suis celui qui t'attends, Ou es-tu impardonnée aussi?
Etends-toi à mon côté, cela ne sera pas douloureux je le jure, Elle ne m'aime pas, elle m'aime encore, mais elle n'aimera plus jamais. Elle est étendue à mon côté, mais elle sera là à mon départ Oui, elle sera là à mon départ Certainement morte elle sera là...
Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Tourne les page, tourne la pierre Derrière la porte, dois-je l'ouvrir pour toi... Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Malade et fatigué,je restes seul Puisses-tu être là, car je suis celui qui t'attends, Ou es-tu impardonnée aussi?
Etends-toi à mon côté, dis-moi ce que j'ai fait. La porte est fermée, tout comme tes yeux Mais maitenant je vois le soleil, maitenant je vois le soleil Oui maintenant je le vois...
Ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Tourne les page, tourne la pierre Derrière la porte, dois-je l'ouvrir pour toi... Ce que j'ai fait, ce que j'ai su Malade et fatigué,je restes seul Puisses-tu être là, car je suis celui qui attend, Celui qui t'attends...
Oh, ce que j'ai ressenti, ce que j'ai su Tourne les page, tourne la pierre Derrière la porte, dois-je l'ouvrir pour toi... (Je répete cette absence de pardon) Oh, ce que j'ai ressenti... Oh, ce que j'ai su
Je prends cette clé (jamais libéré..) Et je l'enterre en toi (jamais moi...) Car je suis aussi impardonné
Jamais liberé Jamais moi Car je suis aussi impardonné | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Sam 14 Jan - 18:46 | |
| Bro Gozh ma Zadou es l'hymne breton. Donc, la langue bizarre,c'est du breton!
Ni Breizhiz a galon karomp hor gwir vro Brudet eo an Arvor dre ar bed tro-dro Dispont 'kreiz ar brezel hon tadou ken mat A skuilhas eviti o gwad.
O Breizh ma bro Me 'gar ma bro! Tra ma vor mor 'Vel mur 'n he zro Ra vezo digabestr ma bro.
Ar Vretoned zo tud kalet ha krenv N'eus pobl ken kalonek a-zindan an nenv Gwerz trist, son dudius a ziwan eno O pegen kaer ez out ma bro.
Breizh douar ar sent kozh, douar ar varzhed N'eus bro all a garan kement 'barzh ar bed Pep menez, pep traonienn da'm c'halon zo kaer Enno 'kousk meur a vreizhad taer.
Mard eo bet trec'het Breizh er brezeliou bras He yezh zo bepred ken bev ha biskoazh He c'halon birvidik a lamm c'hoazh 'n he c'hreiz Dihunet out breman, ma Breizh.
Taldir Jaffrenou
Vieux pays de mes ancêtres
Nous Bretons de cœur, nous aimons notre vrai pays! L'Arvor est renommée à travers le monde. Sans peur au cœur de la guerre, nos ancêtres si bons Versèrent leur sang pour elle.
Refrain O Bretagne, mon pays, que j'aime mon pays Tant que la mer sera comme un mur autour d'elle. Sois libre, mon pays!
Bretagne, terre des vieux Saints, terre des Bardes, Il n'est d'autre pays au monde que j'aime autant; Chaque montagne, chaque vallée est chère dans mon cœur. En eux dorment plus d'un Breton héroïque!
Refrain Les Bretons sont des gens durs et forts; Aucun peuple sous les cieux n'est aussi ardent; Complainte triste ou chant plaisant s'éclosent en eux. O! Combien tu es belle, ma patrie!
Refrain Si autrefois Bretagne, tu as fléchi durant les guerres, Ta langue est restée vivante à jamais, Son cœur ardent tressaille encore pour elle. Tu es réveillée maintenant ma Bretagne! | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Lun 16 Jan - 0:45 | |
| La ballade des gens qui sont nés quelque part
C'est vrai qu'ils sont plaisants tous ces petits villages Tous ces bourgs, ces hameaux, ces lieux-dits, ces cités Avec leurs châteaux forts, leurs églises, leurs plages Ils n'ont qu'un seul point faible et c'est être habités Et c'est être habités par des gens qui regardent Le reste avec mépris du haut de leurs remparts La race des chauvins, des porteurs de cocardes Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Maudits soient ces enfants de leur mère patrie Empalés une fois pour toutes sur leur clocher Qui vous montrent leurs tours leurs musées leur mairie Vous font voir du pays natal jusqu'à loucher Qu'ils sortent de Paris ou de Rome ou de Sète Ou du diable vauvert ou de Zanzibar Ou même de Montcuq il s'en flattent mazette Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Le sable dans lequel douillettes leurs autruches Enfouissent la tête on trouve pas plus fin Quand à l'air qu'ils emploient pour gonfler leurs baudruches Leurs bulles de savon c'est du souffle divin Et petit à petit les voilà qui se montent Le cou jusqu'à penser que le crottin fait par Les chevaux même en bois rend jaloux tout le monde Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
C'est pas un lieu commun celui de leur connaissance Ils plaignent de tout coeur les malchanceux Les petits maladroits qui n'eurent pas la présence La présence d'esprit de voir le jour chez eux Quand sonne le tocsin sur leur bonheur précaire Contre les étrangers tous plus ou moins barbares Ils sortent de leur trou pour mourir à la guerre Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Mon Dieu qu'il ferait bon sur la terre des hommes Si on y rencontrait cette race incongrue Cette race importune et qui partout foisonne La race des gens du terroir des gens du cru Que la vie serait belle en toutes circonstances Si vous n'aviez tiré du néant tous ces jobards Preuve peut-être bien de votre inexistence Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part Les imbéciles heureux qui sont nés quelque part
Georges Brassens | |
| | | Kev de Glasgow
Nombre de messages : 221 Localisation : Nevers Date d'inscription : 10/01/2006
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques Dim 26 Mar - 17:22 | |
| Korydwenn et le rouge de Kendholl
Korydwen, Korydwen, pourquoi t'en être allée au premier jour de mai de la quinzième année, fillette païenne, couronnée d'épis d e blé. à la fraîche fontaine, dans le bois aux sorbiers ? De s'en venir de Vannes trois hommes. trois cavaliers, au Pardon de Sainte Anne s'en allant chevaucher, de Sainte Anne près de Nantes, sur un rocher dressée. Et Korydwen d'entendre les cloches sonner. Le premier des cavaliers, de pierreries couronné. cheval blanc comme est blanc le marbre de Carrarz en été. - A Sainte Anne, belle païen je vous mènerai. Venez venez en selle. Mais il n'eut achevé que sa peau tombe en lanières sur son corps tout desséché, qu'en chimère de pierre soudain se trouve chang é, et ses bras en poussière et en poudre ses deux pieds. Et de! ses cendres grises, la fontaine est brouillée. Plongeant l'épée dans l'ève, la second des cavaliers rendit claire la source et plus fraîche d'emblée. D'une tortue la tête ornait son casque d'acier, ses écailles recouvraient sa cuirasse cirée. - Qui es-tu, dit Korydwen ? - Bathalan le guerrier! Je suis le fils de Tonkad et de l'océan suis né. - L'océan ne fait naître que sirène ou bien que sorcier. Au Pardon de Sainte Anne jamais ne te suivrai ! De la fraîche fontaine au troisième des cavaliers, Korydwen en sa bouche de l'ève claire a versé : - Tu es jeune et tes yeu x sont de jade émaillés; de quel pays viens-tu sur ta pourpre haquenée? - D'où je viens sept moulins tournent dans les vents salés qui font ma barbe rose comme rose du rosier. On m'appelle Le Rouge à Kenholl où je suis né. A Sainte Anne, au Pardon, je m'en viens pour te mener.!
De bondir tous les deux dessus la pourpre haquenée. Sonnaient sonnaient les cloches de vers Nantes au clocher. De chevaucher trois jours et deux nuits sans s'arrêter, sans boire et sans manger, de colline en vallées, Mais Korydwen s'étonn e à la troisième soirée . - Je n'entends plus qu'à peine les cloches sonner. - Ce n'est rien, dit Le Rouge, mais le vent a dû tourner. Viens. païenne, sur ma couche de paille de blé... Ils repartent au matin dessus la folle haquenée. Ils traversent des forêts de bois de cerf dressés, plus vertes que sont les al gues et que d'Irlande les prés, sans boire et sans manger, trois jours deux nuits sans s'arrêter. Korydwen s'étonne à la sixièm e soirée - Je n'entends plus les cloches du Pardon sonner! - Tu te trompes Korydwen, tu te trompes ma bien-aimée; c'est le vent qui est tombé. Il est tard, allons nous coucher Quand Korydwen s'éveille à la septième rosée, elle est seule sur la couche de paille de blé : à la place du Rouge elle découvre à son côté des serpents et un miroir brisé. Et Korydwen d'y plonger son regard pour le croiser, mais le visage qui lui fait face de la faire sursauter : c'est celui d'une vieille femme d'au moins cent et dix années dont des serpents dévorent les pauvres seins déchirés, Et Korydwen de voir son maig re sang couler, et la terre le boire et sa mort arriver. Et de son ventre froid soudain s'envole un épervier qui plonge dans la Loire, en saumon enchanté.
Tri Yann | |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Quelques textes poétiques | |
| |
| | | | Quelques textes poétiques | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|